mardi 10 novembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
TREIZE DEGRÉS SUD
d'après La Tempête de William Shakespeare / Gilles Pastor
lundi 30 novembre 19H30
mardi 1 décembre 20H30
mercredi 2 décembre 19H30
jeudi 3 décembre 19H30
vendredi 4 décembre 20H30
7 rue des aqueducs Lyon 5ème 04 78 150 180
Gilles Pastor
d'après La Tempête de William Shakespeare / Gilles Pastor
lundi 30 novembre 19H30
mardi 1 décembre 20H30
mercredi 2 décembre 19H30
jeudi 3 décembre 19H30
vendredi 4 décembre 20H30
7 rue des aqueducs Lyon 5ème 04 78 150 180
Pourquoi Treize Degrés Sud ?
Pourquoi pas La Tempête ?
et pourquoi pas Tempête à Salvador comme on dirait Alerte à Malibu ?
Je n’ai pas transposé La Tempête de Shakespeare, je l’ai transportée à Salvador de Bahia à la latitude 13° Sud.
Après avoir travaillé trois mois en 2007 là-bas sur le syncrétisme et la transe à travers le Candomblé, rencontre du catholicisme et des rites afro-brésiliens, je n’arrivais pas à me séparer de cette ville. Salvador m’a dérangé. Une ville sans aurore ni crépuscule, fortement colorée ou noire et blanche, violemment lumineuse ou plongée dans l’obscurité. Salvador est propice à la transe et à la convulsion. Avec La Tempête, Shakespeare utilise l’art du magicien Prospéro pour parler de son propre art de dramaturge. Il fait le point sur son théâtre, sur son écriture.
« Nous sommes de l'étoffe dont les songes sont faits. Notre petite vie est au creux d'un sommeil. »
Salvador me rappelle mon théâtre : une narration convulsive, hétéroclite, liée à la transe, que je transmets aux acteurs pour éviter toute psychologie, une narration en trous, en séquelles, en absences.
Que sont devenus les sons délectables et les douces mélodies de l'île de Prospéro transposés à la ville de Salvador ? Dans quel espace-temps la rencontre entre la musique élisabéthaine et l'univers afro-brésilien est-elle possible ?
Tout comme Salvador, La Tempête est une île de déportés, d'expatriés et de naufragés.
Treize degrés Sud, créée en juin 2009, à Salvador est une aventure théâtrale, intime et humaine, qui me permet de faire le point sur le théâtre que j’ai envie de mont(r)er aujourd’hui avec ceux qui me font croire au théâtre, c’est-à-dire mon équipe artistique et technique, les fidèles et les nouveaux venus…
Pourquoi pas La Tempête ?
et pourquoi pas Tempête à Salvador comme on dirait Alerte à Malibu ?
Je n’ai pas transposé La Tempête de Shakespeare, je l’ai transportée à Salvador de Bahia à la latitude 13° Sud.
Après avoir travaillé trois mois en 2007 là-bas sur le syncrétisme et la transe à travers le Candomblé, rencontre du catholicisme et des rites afro-brésiliens, je n’arrivais pas à me séparer de cette ville. Salvador m’a dérangé. Une ville sans aurore ni crépuscule, fortement colorée ou noire et blanche, violemment lumineuse ou plongée dans l’obscurité. Salvador est propice à la transe et à la convulsion. Avec La Tempête, Shakespeare utilise l’art du magicien Prospéro pour parler de son propre art de dramaturge. Il fait le point sur son théâtre, sur son écriture.
« Nous sommes de l'étoffe dont les songes sont faits. Notre petite vie est au creux d'un sommeil. »
Salvador me rappelle mon théâtre : une narration convulsive, hétéroclite, liée à la transe, que je transmets aux acteurs pour éviter toute psychologie, une narration en trous, en séquelles, en absences.
Que sont devenus les sons délectables et les douces mélodies de l'île de Prospéro transposés à la ville de Salvador ? Dans quel espace-temps la rencontre entre la musique élisabéthaine et l'univers afro-brésilien est-elle possible ?
Tout comme Salvador, La Tempête est une île de déportés, d'expatriés et de naufragés.
Treize degrés Sud, créée en juin 2009, à Salvador est une aventure théâtrale, intime et humaine, qui me permet de faire le point sur le théâtre que j’ai envie de mont(r)er aujourd’hui avec ceux qui me font croire au théâtre, c’est-à-dire mon équipe artistique et technique, les fidèles et les nouveaux venus…
mardi 18 août 2009
mercredi 17 juin 2009
Tempête (S) 2008 / 2009
Une aventure théâtrale et humaine
entre le Kent (GB), Bahia (BR) et Lyon (FR), entre Les Subsistances (FR), Teatro Martim Gonçalves (BR) et le Théâtre du Point du Jour (FR)
entre le Kent (GB), Bahia (BR) et Lyon (FR), entre Les Subsistances (FR), Teatro Martim Gonçalves (BR) et le Théâtre du Point du Jour (FR)
Treize degrés Sud est le deuxième et dernier volet d'une exploration humaine, théâtrale et intime, avec La Tempête de Shakespeare, autour du voyage, du naufrage, des songes et de l'endormissement. Mêlant les traces de l’auteur et cinéaste britannique Derek Jarman, et les voix du Candomblé, entre Dungeness (Kent, GB / Tempête à 54°Nord) et Salvador da Bahia (BR / Tempête à 13°Sud), Gilles Pastor a inventé son histoire de croyances et de signes, un envoûtement ou un cauchemar autour de La Tempête de Shakespeare dans la traduction française de Jean-Michel Déprats.
Dans Tempête à 54°Nord, Derek Jarman, cinéaste anglais, véritable sorcier blanc, mort du sida en 1994, s’est battu à Dungeness contre les vents marins pour faire pousser un jardin à l’heure où son corps s’étiolait.
Les frontières vacillent et les films de Jarman croisent les créatures de Shakespeare.
Le désert du Kent à la latitude 54°Nord était l’île de Prospéro.
Dans Tempête à 13°Sud, après avoir travaillé trois mois en 2007 à Salvador sur le syncrétisme et la transe à travers le Candomblé, rencontre du catholicisme et des rites afro-brésiliens, Gilles Pastor a créé un spectacle sous forme de naufrage sur les côtes de Bahia.
Que sont devennus les sons délectables et les douces mélodies de l'île de Prospéro transposés à la ville de Salvador ?
Dans quel espace-temps la rencontre entre la musique élisabéthaine et l'univers afro-brésilien est-elle possible ?
Tout comme à Salvador, La Tempête est une île de déportés, d'expatriés et de naufragés.
Lors de la création de "Tempête à 54°Nord" aux Subsistances en juin 2008, l'aventure théâtrale avait entraîné un groupe amateur issu d'un atelier amateur de pratique théâtrale conduit par Gilles Pastor aux Subsistances.
"Treize degrés Sud" est une aventure théâtrale de coopération franco-brésilienne.
Deux visages de Prospéro entre Bahia et le Kent (JeanPhilippe Salério)
Juin 2008, Les Subsistances - Lyon : Tempête à 54°Nord
Mai 2009, Teatro Martim Gonçalves - Salvador (BR) : Tempête à 13°Sud
vendredi 12 juin 2009
jeudi 11 juin 2009
NOTRE FÊTE EST FINIE
"Notre fête est finie.
Nos acteurs, des esprits
Se sont évaporés dans l'air, l'air si léger,
Et comme cette vision, qui est sans substance
Nos tours aussi, couronnées de nuées,
Nos palais somptueux, nos temples augustes
Et même ce vaste globe et ceux qui y vivent,
Tout se dissipera sans laisser au ciel une ride,
Oui, comme a disparu cette ombre de spectacle.
Nous sommes de l'étoffe
Dont les songes sont faits. Notre petite vie
Est au creux d'un sommeil."
Prospéro, Acte IV, Scène 1
Retour en France de l'équipe française.
Tournée française à Lyon au Théâtre du Point du Jour du 30 novembre au 4 décembre 2009.
Nos acteurs, des esprits
Se sont évaporés dans l'air, l'air si léger,
Et comme cette vision, qui est sans substance
Nos tours aussi, couronnées de nuées,
Nos palais somptueux, nos temples augustes
Et même ce vaste globe et ceux qui y vivent,
Tout se dissipera sans laisser au ciel une ride,
Oui, comme a disparu cette ombre de spectacle.
Nous sommes de l'étoffe
Dont les songes sont faits. Notre petite vie
Est au creux d'un sommeil."
Prospéro, Acte IV, Scène 1
Retour en France de l'équipe française.
Tournée française à Lyon au Théâtre du Point du Jour du 30 novembre au 4 décembre 2009.
mercredi 10 juin 2009
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