TREIZE DEGRÉS SUD
d'après La Tempête de William Shakespeare / Gilles Pastor
lundi 30 novembre 19H30
mardi 1 décembre 20H30
mercredi 2 décembre 19H30
jeudi 3 décembre 19H30
vendredi 4 décembre 20H30
7 rue des aqueducs Lyon 5ème 04 78 150 180
Gilles Pastor
d'après La Tempête de William Shakespeare / Gilles Pastor
lundi 30 novembre 19H30
mardi 1 décembre 20H30
mercredi 2 décembre 19H30
jeudi 3 décembre 19H30
vendredi 4 décembre 20H30
7 rue des aqueducs Lyon 5ème 04 78 150 180
Pourquoi Treize Degrés Sud ?
Pourquoi pas La Tempête ?
et pourquoi pas Tempête à Salvador comme on dirait Alerte à Malibu ?
Je n’ai pas transposé La Tempête de Shakespeare, je l’ai transportée à Salvador de Bahia à la latitude 13° Sud.
Après avoir travaillé trois mois en 2007 là-bas sur le syncrétisme et la transe à travers le Candomblé, rencontre du catholicisme et des rites afro-brésiliens, je n’arrivais pas à me séparer de cette ville. Salvador m’a dérangé. Une ville sans aurore ni crépuscule, fortement colorée ou noire et blanche, violemment lumineuse ou plongée dans l’obscurité. Salvador est propice à la transe et à la convulsion. Avec La Tempête, Shakespeare utilise l’art du magicien Prospéro pour parler de son propre art de dramaturge. Il fait le point sur son théâtre, sur son écriture.
« Nous sommes de l'étoffe dont les songes sont faits. Notre petite vie est au creux d'un sommeil. »
Salvador me rappelle mon théâtre : une narration convulsive, hétéroclite, liée à la transe, que je transmets aux acteurs pour éviter toute psychologie, une narration en trous, en séquelles, en absences.
Que sont devenus les sons délectables et les douces mélodies de l'île de Prospéro transposés à la ville de Salvador ? Dans quel espace-temps la rencontre entre la musique élisabéthaine et l'univers afro-brésilien est-elle possible ?
Tout comme Salvador, La Tempête est une île de déportés, d'expatriés et de naufragés.
Treize degrés Sud, créée en juin 2009, à Salvador est une aventure théâtrale, intime et humaine, qui me permet de faire le point sur le théâtre que j’ai envie de mont(r)er aujourd’hui avec ceux qui me font croire au théâtre, c’est-à-dire mon équipe artistique et technique, les fidèles et les nouveaux venus…
Pourquoi pas La Tempête ?
et pourquoi pas Tempête à Salvador comme on dirait Alerte à Malibu ?
Je n’ai pas transposé La Tempête de Shakespeare, je l’ai transportée à Salvador de Bahia à la latitude 13° Sud.
Après avoir travaillé trois mois en 2007 là-bas sur le syncrétisme et la transe à travers le Candomblé, rencontre du catholicisme et des rites afro-brésiliens, je n’arrivais pas à me séparer de cette ville. Salvador m’a dérangé. Une ville sans aurore ni crépuscule, fortement colorée ou noire et blanche, violemment lumineuse ou plongée dans l’obscurité. Salvador est propice à la transe et à la convulsion. Avec La Tempête, Shakespeare utilise l’art du magicien Prospéro pour parler de son propre art de dramaturge. Il fait le point sur son théâtre, sur son écriture.
« Nous sommes de l'étoffe dont les songes sont faits. Notre petite vie est au creux d'un sommeil. »
Salvador me rappelle mon théâtre : une narration convulsive, hétéroclite, liée à la transe, que je transmets aux acteurs pour éviter toute psychologie, une narration en trous, en séquelles, en absences.
Que sont devenus les sons délectables et les douces mélodies de l'île de Prospéro transposés à la ville de Salvador ? Dans quel espace-temps la rencontre entre la musique élisabéthaine et l'univers afro-brésilien est-elle possible ?
Tout comme Salvador, La Tempête est une île de déportés, d'expatriés et de naufragés.
Treize degrés Sud, créée en juin 2009, à Salvador est une aventure théâtrale, intime et humaine, qui me permet de faire le point sur le théâtre que j’ai envie de mont(r)er aujourd’hui avec ceux qui me font croire au théâtre, c’est-à-dire mon équipe artistique et technique, les fidèles et les nouveaux venus…
A part une mise en scène flamboyante et baroque, je n'ai pas vraiment adhéré: histoire confuse, moments gratuits dont on se demande ce qu'ils viennent faire là, (les chansons variété des années 70), et la désagréable sensation qu'il faut à tout prix bluffer le spectateur, mais une mention aussi pour les musiciens et le chanteur!
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